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Video : Banquet de la FPU 09

Narrateur : La FPU a travaillé avec des milliers d’ambassadeurs de paix de tous les domaines pour créer une nouvelle approche de la construction de la paix.

S.E. Tun Dr Mahathir Mohammad (Premier Ministre de Malaisie, 1981-2003) : Il est temps désormais de se lancer dans la recherche d’un nouveau paradigme de leadership. Nous devons trouver quelque chose qui nous ramène sur terre, et s’il doit y avoir un point d’ancrage, il doit tenir compte de la foi.

Narrateur : nous dépassons les frontières de nationalité, de couleur, et de croyance, en regroupant les mondes de la politique, de la religion, et de la société civile pour chercher à résoudre des conflits de toujours.

L’orateur apparaît plus tard : Cette organisation a montré sa volonté d’explorer de nouvelles pistes de réflexion et a proposé une foule de bonnes initiatives pour faire avancer la paix.

Mme Ida Odinga (épouse du Premier ministre du Kenya) : la fédération parle de la vraie paix, la paix intérieure et l’amour. C’est beau.

S.E. Makarim Wibisono (Ancien haut responsable de la Commission des Droits de l’homme aux Nations unies) : Dès qu’il y a conflit, la politique montre ses limites. Il faut recourir à la dimension spirituelle.

Le Dr HYUN JIN MOON (Co-président de la Fédération pour la paix universelle) : parlant ici même dans cette salle, mon père, le Dr Sun Myung Moon, a prédit que le plus grand défi pour la paix au 21e siècle viendrait du conflit entre les religions. D’où son appel pressant pour que les Nations unies créent rapidement un conseil inter-religieux qui réunira les responsables de toutes les grandes traditions religieuses.

Le Dr Eva Latham (Présidente de Human Rights Teaching International, Pays Bas) : pour qu’il y ait un bon dialogue, il faut d’abord définir un cadre de référence commun où les partenaires du dialogue partagent le même noyau de valeurs.

Le révérend Marcus Braybrooke (Président du Congrès mondial des fois) : la vraie raison de nous retrouver et de vouloir ce conseil aux Nations unies, c’est l’importance de la dimension spirituelle et morale dans tous les problèmes cruciaux que notre société doit affronter.

M. Heiner Handshin (Co-fondateur de l’Alliance Interreligieuse et interculturelle de Genève) : On incite ainsi les familles spirituelles à mettre les questions d’éthique sur la table.

Le révérend Marcus Braybrooke (ci dessus) : Les politiciens peuvent toujours arrêter les guerres, mais arrêter une guerre ne supprime pas les graines du conflit. Le travail de réconciliation et de pardon, je le vois plutôt venir des familles spirituelles.

Jose de Venecia. (Président du parlement philippin 2001-08) : il ne peut y avoir de paix parmi les nations à moins d’avoir la paix parmi les religions. Avec les Philippines, je propose ce dialogue de toutes les fois ici aux Nations unies. Le Secrétaire Général Ban Ki Moon a dit qu’il apporterait son plein soutien et je m’en réjouis.

Narrateur : La plupart des gens dans le monde suivent une grande religion, d’où l’importance cruciale des rapports entre les religions.

Imam Feisal Abdul Rauf (Président de l’Initiative de paix de Cordoue - Malaisie et États-Unis) : si vous parlez des fondements du christianisme, des fondements de l’Islam, des fondements de chaque tradition spirituelle, vous verrez qu’elles ont un même noyau de valeurs. Ce qui ne va pas, c’est ce chauvinisme que nous avons construit autour de nos traditions religieuses.

M. Kit Kitatani (ancien directeur du Fond de la Population à l’ONU) : quand on parle de religion, le problème est si les gens deviennent fanatiques, et commencent à rejeter les autres au lieu de les accepter.

H.E. Tun Dr Mahathir Mohammad (ci-dessus) : La religion a pour but principal de défendre la fraternité humaine, et si vous êtes des frères, vous ne vous battez pas entre vous et vous devez vivre en paix.

Narrateur : la FPU réunit des dirigeants de divers secteurs de la société pour traiter de questions qui nous touchent de près.

Dr Thomas G. WALSH (Secrétaire Général de la Fédération pour la paix universelle) : Les Conférences internationales de dirigeants ont présenté les valeurs et principes de base et les programmes de la FPU.

M. Anton Rop (Premier Ministre de Slovénie, 2002-04) : La FPU et ses principes de paix et de résolution des conflit sont vraiment un grand atout dans la situation des Balkans. Son initiative de paix s’est surtout articulée autour d’un programme concret d’éducation à la paix parmi les principaux dirigeants des Balkans.

Narrateur : Un des points les plus cruciaux à examiner c’est d’où vient exactement le conflit.

M. Jack Corley (Secrétaire Général adjoint, Fédération pour la paix universelle) : nous voulons chercher à comprendre s’il existe une source radicale à la base de  tous les conflits. Un dicton me revient à l’esprit, le cœur du problème humain c’est le cœur humain.

Mme Paula Sotutu (Conseil global de paix de la FPU ) : contenir la violence par la force, je n’y crois vraiment pas. Il faut la contenir par l’amour et le pardon, et s’accrocher à l’idée qu’il est mon frère, elle est ma sœur, même s’il est de l’autre côté de la barrière.

Narrateur : Lors des dernières élections générales Kenya, les tensions entre les partis ont tragiquement déchaîné la violence, et le premier ministre, Raila Odinga, faisait face à une crise qui pouvait empirer.

Évêque Abel Muzorewa (Ancien Premier ministre du Zimbabwe) : s’il n’avait eu en tête que le pouvoir, courant après le pouvoir, il aurait refusé de se réconcilier. Mais en ayant fréquenté la FPU qui lui a appris l’importance d’aimer, il est devenu un homme de pardon.

Mme Ida Odinga (Épouse du Premier ministre du Kenya) : beaucoup de gens sont venus se battre, disant qu’ils se battaient pour lui. Mais nous avons dit qu’il ne faut pas s’y prendre ainsi. Ne prenez pas les armes contre votre frère kényan. Les principes que nous avons appris ici de construire une famille en Dieu ont été notre axe majeur pour nous guider pendant cette période particulière.

Narrateur : La FPU aide les jeunes à forger un bon caractère par ses programmes d’action sociale et d’éducation à paix tout autour du monde.

Dr Estrella Abid-Babano (Directrice régionale du Département de l’Éducation aux Philippines) : nous formons une nouvelle génération qui dira non à la violence, non à l’injustice. Nous formons les enfants à la culture de la paix.

Fille : La base de cette éducation, c’est de cultiver ce qu’il y a de mieux en eux, cultiver la bonté dans leurs cœurs et leurs esprits.

Garçon : Il s’agit de ramener ces valeurs fortes dans la famille et dans la société.

Dame : C’est une série de livres où vous allez trouver des récits liés à un sujet que vous voulez traiter :  les valeurs, le respect, l’acceptation.

Révérend Robert A. Schuller (Evangéliste Américain) : Il est très important que nous sachions nous servir des dons et talents que nous avons reçus pour aider les autres. Ils n’ont pas besoin d’être de la même foi. Tant qu’il y a quelqu’un dans le besoin, Dieu nous appelle à aller à sa rencontre.

Mme Miriam Parel (Conseillère du Festival international pour la paix) : les enfants ont vraiment soif de spiritualité. Ils ont vraiment envie de faire du bien, et le projet fait bien ressortir cela, avec ses échanges et son esprit d’équipe.

Imam Feisal Abdul Rauf (ci-dessus) : si nous voulons avoir un impact, nous devons être motivés et il doit y avoir un plan, un plan de développement pour construire la paix.

Dr Bill Bhaneja (Fondateur du département de l’Initiative de paix au Canada) : il faut des institutions pour la culture de paix. Nous avons besoin d’une éducation à la paix basée sur des valeurs humaines universelles.

Dr Peter Stockdale (Coordinateur de la jeunesse, département de l’Initiative de paix au Canada) : nous devons attirer l’attention, créer le sentiment qu’il y a un mouvement, un leadership qui se met en place pour créer un monde de paix. On n’est pas dans le flou, c’est du concret.

Mlle Amy Mapara (Présidente de YOUCAN, Ottawa) : nous pouvons collaborer et rassembler nos connaissances, créer quelque chose de nouveau, de différent, faire du neuf.

S.E. Ahmad Kabbah (Ancien Président de Sierra Leone) : je voudrais dire à mon gouvernement d’inviter la FPU dans notre pays pour que certains de ces matériels que nous avons ici soient expliqués à notre population. On n’aura peut-être pas de bâtiment, mais vous savez ....

Le révérend Dr Sun Myung Moon (Fondateur de la Fédération pour la paix universelle) : Aujourd’hui, je déclare qu’il est temps pour toutes les nations et les religions d’abattre leurs murs. La FPU va aider au renouveau de l’ONU et guidera des millions d’Ambassadeurs de paix dans le monde pour accomplir la volonté de Dieu de créer « Une famille en Dieu. »

Anton Rop (ci-dessus) : je veux exprimer l’espoir que le travail de la FPU ira de plus en plus loin et de plus en plus fort, de pays en pays, de famille en famille, de cœur à cœur.

(Fin)