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Nepal - Faire avancer le processus de paix

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Les dirigeants des trois principaux partis politique népalais, ainsi que le président de l’Organisation des droits de l’homme et un ancien ambassadeur indien au Népal ont trouvé un terrain d’entente alors que cette nation himalayenne gravit les pentes de la transition vers un nouveau Népal démocratique.

Le 2 décembre 2007, la sixième Initiative de Paix en Asie du Sud (SAPI) s’est tenue à Katmandou, capitale du Népal. Le programme a été marqué par les discours enflammés des dirigeants du Parti Communiste Népalais (Maoïste) et du Congrès népalais ; ils ont réaffirmé l’engagement de leurs partis pour la tenue d’élections aussi rapidement que possible, la création d’une assemblée constitutionnelle, et la transition du Népal—actuellement une monarchie constitutionnelle—vers la République. Ils ont aussi rendu hommage à la Fédération pour la paix universelle pour son soutien au processus de paix en cours.

M. Ek Nath Dhakal, secrétaire général de la FPU-Népal, a commencé par retracer brièvement l’histoire de la SAPI aux quelques 120 invités. Il a mis en valeur les nombreux programmes de la FPU, qui comportent des conférences et des rallyes ainsi que les tournées mondiales de paix de ses fondateurs coréens, le Dr et madame Sun Myung Moon. La corrélation étroite entre le processus de paix et les programmes de la SAPI au cours des trois années dernières années a été particulièrement soulignée.

Ancien ambassadeur de l’Inde au Népal, M. K.V. Rajan, a dit qu’il se passe au Népal quelque chose qu’aucun autre pays sur la terre n’a connu. En quelques années de transition, cette nation est passée de la féodalité à une vraie démocratie, ouvrant la voie pour qu’un parti de gauche radical rejoigne les grands courants politiques, et travaille pour créer un gouvernement fédéral et une structure politique ouverte. Le diplomate indien a indiqué que le rôle de la communauté internationale était de comprendre et de soutenir ce processus historique, sans sous-estimer la capacité de la population et des dirigeants politiques népalais de résoudre leurs propres problèmes.

Le président de l’Organisation des droits de l’homme du Népal, M. Sudip Pathak, a fait deux nouvelles suggestions. Le plus important, a-t-il dit, est que « la société civile doit établir un code de conduite [pour la nation népalaise]. » Il a souligné que ce rôle ne peut être tenu par aucun parti politique, car on ne peut pas exclure les intérêts partisans. M. Pathak en a aussi appelé à des « volontaires de paix » au niveau des villages et des districts du Népal.

M. C.P. Gajurel du Parti Communiste Népalais (Maoïstes) a souligné l’importance de résoudre sans tarder la crise politique. « Sans résoudre les problèmes politiques, a-t-il dit, on ne peut se concentrer sur le développement économique. » M. Gajurel a insisté pour la proclamation immédiate du Népal comme république et pour que la représentation proportionnelle fasse partie du processus.

La violence pourrait reprendre si le processus de paix échoue, a martelé M. Krishna Gopal Shrestra, chef du Parti communiste népalais. Il a aussi appelé les Népalais à s’interroger et se demander pourquoi le processus de paix a été retardé. A sa suite, M. Prakash Man Singh, vice-président du Parti du Congrès du Népal, a souligné le besoin d’amener ce processus à une conclusion pacifique et non-violente.

Un hôte spécial a gagné tous les cœurs : M.G.M. Gurung est venu du Sikkim (province de l’Inde) où il est ministre du développement des ressources humaines et du patrimoine culturel. Revêtu d’un élégant uniforme national népalais acheté la veille à Katmandou, M. Gurung a dit qu’il n’était pas là en qualité d’homme politique détenteur d’un portefeuille gouvernemental, mais comme un ami de la FPU. Il a conclu ses remarques en invitant la FPU au Sikkim où il aidera à organiser un événement similaire à Gangtok, la capitale du minuscule Etat indien à la frontière orientale du Népal.

Au début du programme, la philosophie de paix de la FPU a été partagée avec les 120 délégués présents. Le Dr Robert Kittel, directeur de l’éducation à la paix pour la FPU-Asie, a expliqué que la coercition n’amène pas les gens à être bons. C’est plutôt la conscience qui leur sert de guide. Une compréhension commune de ce qui est bon fortifie notre boussole intérieure. Selon la philosophie de la FPU, une définition universelle du bien est de se sacrifier pour les autres. Cela ressort encore plus quand on envisage le contraire : le mal a pour trait distinctif de sacrifier les autres pour son propre profit, ce qui suscite une condamnation universelle.