Canada-2018-01-16-UPF-Montreal Begins 2018 with Political, Religious and Civil Society Representatives

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Montreal, Canada—Le 16 janvier, aux bureaux de la FPU, 28 invités parmi lesquels deux conseillères municipales, quatre représentants d’organismes interreligieux et de nombreux Ambassadeurs de paix et amis de la FPU ont pris part au déjeuner mensuel. Ce fut l’occasion de présenter l’Association internationale des parlementaires pour la paix (AIPP) et son lancement qui a eu lieu le 31 octobre 2017 sur la Colline du parlement à Ottawa sur le thème « Rejoindre les jeunes autochtones ».

L’AIPP est un projet de la FPU qui consiste à offrir aux parlementaires aux niveaux national et international des occasions de dialogues autour de défis communs hors de toute considérations partisanes.

Après une présentation par Franco Famularo quant aux participants incluant une vingtaine de députés ou leurs représentants, Marc Laurin a fait un résumé des interventions faites par les représentants des communautés autochtones; en quelques mots il a su transmettre la souffrance vécue par ces communautés au cours de l’histoire, les conséquences quant au vécu presque tragique sur les jeunes de ces communautés aujourd’hui et les recommandations qu’ils ont faites : reconnaître la vérité historique toute entière, prendre conscience par les Canadiens de l’impact qu’a eu cette histoire sur leurs jeunes, répondre adéquatement aux tristes réalités dans lesquelles cette histoire les a entraînés et assumer cette responsabilité animé d’une spiritualité centrée sur l’amour.

Notre conférencière, Marie-Josée Parent, première autochtone élue au conseil municipal de la Ville de Montréal a ensuite fait écho à cette prise de conscience. Elle a d’abord fait un rappel historique sur la situation des peuples autochtones au temps de la colonisation européenne. Ce fut un choc des cultures qui entraîna beaucoup de conflits jusqu’à la Grande paix de Montréal en 1701 entre la France et les 39 Premières Nations. Plus tard, en 1876, le gouvernement canadien a promulgué la Loi sur les Indiens, établissant du même coup les pensionnats où seront envoyés 150 000 enfants autochtones afin de les assimilés à la culture occidentale.

Les cicatrices de ce génocide culturel sont encore très présentes aujourd’hui. En 2009 le gouvernement crée la Commission de vérité et réconciliation qui présente dans son rapport final 94 recommandations dans l'espoir de rebâtir la relation entre les peuples autochtones et le reste de la société canadienne.

Depuis quelques mois nous explorons différentes dimensions du vivre- ensemble au Québec. Nous préparons actuellement un forum qui va traiter de ce vivre-ensemble inclusif de toutes ces dimensions.