Soirée des Ambassadeurs de paix - Toronto, Canada
Sunday, October 23, 2022
Toronto, Canada—Par une belle journée d'automne, le 23 octobre 2022, à Toronto, au Canada, les membres et amis de la Fédération pour la paix universelle se sont réunis pour la première fois en personne depuis janvier 2020 pour une soirée des plus agréables depuis presque trois ans. Avant cet événement, le dernier banquet de remise des prix de la FPU de la région de Toronto avait été marqué par la plus forte tempête de neige de 2020 et par le début de la pandémie de COVID au moment même où elle commençait à balayer le pays ! Mais voilà que maintenant, il y avait un sentiment de fête dans l'air au Grand Banquet Hall de Mississauga, où près de 250 Ambassadeurs de paix (AP), membres de la FPU, amis et invités se sont réunis pour rendre hommage à trois Canadiennes exceptionnelles (toutes des immigrantes) en leur remettant le Prix de reconnaissance des Ambassadeurs de paix de la FPU, ainsi que pour nommer près de 40 nouveaux AP.
La soirée a été une véritable démonstration canadienne multiculturelle, multiethnique et interreligieuse de l'unité, de la bonne volonté et de la paix auxquelles aspire la FPU pour le monde, ce qui est sa marque distinctive. Le maître de cérémonie, David Stewart, assisté par Angela Fontaine, a présenté le programme qui s'est ouvert sur une émouvante « cérémonie de l'eau », réunissant divers leaders religieux et ethniques. Le Dr Moonshik Kim, président de la FPU Canada, a poursuivi sur ce thème dans son discours de bienvenue, exprimant combien il était ravi de voir tout le monde et comment « le Canada est un pays qui adhère à l'idéal de la FPU de poursuivre l'interdépendance, la prospérité mutuelle et les valeurs universellement partagées ». Ses pensées ont été reprises dans les chaleureuses félicitations du premier ministre Justin Trudeau transmises par lettre ainsi que dans celles des divers députés de Toronto, en vidéo par le premier ministre de l'Ontario Doug Ford et en personne par le député provincial Sheref Sabawy, qui est resté jusqu'à la fin du programme.
Deux jeunes philippins ont ensuite chanté l'hymne de la FPU, Where Peace Begins, élevant l'ambiance de la salle en vue de la présentation du président international de la FPU, le Dr Thomas Walsh. À l’aide d’un diaporama, il a expliqué clairement et brièvement, la profondeur et l'étendue extraordinaires des activités de la FPU dans le monde.
Au cours du souper tous les participants ont pu apprécier des chants de diverses cultures et des danses des communautés népalaise et colombienne. Tout le monde en a aussi profité pour renouer des relations et se faire de nouveaux amis, laissant derrière eux le mauvais souvenir de la pandémie.
Après le dîner, le Dr Franco Famularo, directeur-exécutif de la FPU Canada, a donné une explication détaillée et édifiante du programme AP. Il a ensuite été rejoint par Dr Walsh, Dr Kim et d'autres représentants de la FPU afin d’honorer les trois lauréates pour leurs contributions, respectivement, dans les domaines de l'activisme communautaire, du service et du leadership public. De courtes vidéos très émouvantes ont été projetées sur la vie de chacune d'elles, auxquelles chacune a ajouté un mot de gratitude et de sagesse après avoir reçu son prix.
Le programme s'est terminé avec Norma Carpio, lauréate du prix de la femme philippine la plus influente du monde en 2019, lauréate du prix de la FPU en 2020 et présidente des Ambassadeurs de paix de l'Ontario, qui a remercié tous les participants d'être venus et les a exhortés à poursuivre, développer et améliorer l'excellent travail de la FPU. Enfin, la musique et la danse ont pris de relais !
Les trois lauréates :
Agnes Miranda, force motrice et actuelle présidente du Conseil du Jour de l'Indépendance des Philippines, n'a cessé de jeter des ponts et de donner l'occasion aux Philippins canadiens de promouvoir et d'adopter la culture philippine par le biais de ses programmes communautaires, de ses collectes de fonds et de ses œuvres caritatives, qui lui ont valu de nombreux honneurs et reconnaissances.
Phymean Noun, une Khmère et lauréate du Prix des enfants du monde en 2015, a survécu aux « champs de la mort » de Pol Pot lorsqu'elle était enfant, puis a été une orpheline adolescente s'occupant d'une nièce plus jeune. Alors qu'elle travaillait pour l'ONU à Phnom Penh en 2002, elle a rencontré des enfants qui fouillaient les décharges, mendiant des os de poulet. Elle a immédiatement abandonné son travail, vendu sa maison et ouvert sa première école sur une décharge pour ces enfants, les plus pauvres et les plus défavorisés. Aujourd'hui, trois écoles de ce type accueillent plus de 1500 femmes et enfants, grâce à l'investissement désintéressé de Phymean.
L'honorable Dr Jean Augustine, née à la Grenade, est venue au Canada pour étudier l'éducation, est devenue enseignante, puis directrice. Toujours engagée socialement, elle a fondé en 1973 la branche torontoise du Congrès des femmes noires du Canada, dont elle est devenue la présidente nationale en 1987. En 1993, elle est entrée dans l'histoire en devenant la première afro-canadienne à être élue à la Chambre des communes et, par la suite, à devenir ministre. Son héritage comprend l'installation de la statue des Célèbres cinq sur la colline du Parlement à Ottawa et la présentation de la motion parlementaire qui a créé le Mois de l'histoire des Noirs au Canada. Elle a été ministre du Multiculturalisme et de la Condition féminine, championne de la cause des mères célibataires élevant des enfants, sa propre expérience. Décorée de l'Ordre du Canada en 2009, elle a pris sa retraite, après sa longue et illustre carrière, en tant que commissaire à l'équité de l'Ontario en 2015, et son nom reste vivant dans les nombreux établissements d'enseignement et, à ce jour, deux parcs nommés en son honneur. Récipiendaire de pas moins de sept doctorats honorifiques, le prix de la FPU représente nos remerciements pour son soutien fidèle pendant de nombreuses années, en plus de la reconnaissance méritée pour une vie de service distinguée. Cette année, un documentaire a été réalisé sur sa contribution à l'édification d'un Canada moderne, ouvert sur le monde et multiculturel, intitulé Steadfast : The Jean Augustine Story.