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« L’espace a changé ma vision de la vie du tout au tout, déclare l’astronaute malais Sheikh Muszaphar Shukor devant une salle comble et attentive au stade Bukit Jalil de Kuala Lumpur lors du Festival international pour la paix de Malaisie le 19 octobre. Dans l’espace, je me suis senti très triste, en voyant combien notre globe est à la fois petit et parfait. J’ai alors songé à tous les conflits et les souffrances qu’on s’inflige mutuellement. La souffrance des femmes et des enfants a commencé à me toucher de plus près, et j’ai décidé de ne pas rester les bras croisés. »

Sheikh Muszaphar et beaucoup d’autres citoyens en vue du pays étaient réunis pour célébrer le tout dernier d’une série de Festivals internationaux pour la paix et promouvoir la vision du Festival avec son slogan « Malaisie, phare mondial de la paix. » Un Festival coparrainé par la Fédération pour la paix universelle, le Ministère de l’Unité, des Arts, de la Culture et du Patrimoine et l’Association des Nations unies de Malaisie (UNAM).

 « Notre société multiculturelle, multiraciale, et multiethnique – Malais, Chinois et Indiens – vit en paix depuis les 50 ans de notre indépendance et nous en sommes fiers », déclare Tan Sri Datin Paduka Zaleha Ismail, la présidente du Festival pour la Malaisie. Cette musulmane toute en énergie au visage rayonnant d’enthousiasme déclare que le message simple du Festival « Une famille unie en Dieu » peut aider à étendre le modèle malais à d’autres pays de la région, où les tensions raciales et religieuses tournent souvent à la violence sanglante. « Il faut une nouvelle génération de dirigeants pour amener la paix » dit-elle.

Plusieurs des meilleurs artistes de Malaisie, notamment les lauréats de Malaysia Idol Danell Lee (2005) et Jaclyn Victor (2004), tout comme Ella, la Reine du rock ont offert de se produire gratuitement au Festival et ont fait passer des annonces de soutien dans les semaines précédant la célébration. La Royal Malaysian Air Force Band et la Troupe de danse culturelle du département malais de la culture et des arts, avec un bel éventail de jeunes artistes en vogue, ont maintenu en éveil une foule de presque 15 000 personnes.

Conférence internationale des dirigeants

Les orateurs de la Conférence internationale des dirigeants se sont prononcés pour une meilleure entente entre l’islam et les autres fois abrahamiques. L’imam Faisal Abdul Rauf, figure de proue du dialogue entre l’islam et la société américaine et membre de l’Initiative de Cordoue, a déclaré : « Les deux grands commandements nous sont communs : aimer Dieu, aimer son prochain comme soi-même. Aujourd’hui, c’est chacun qui est mon prochain. Mais nous ne vivons pas réellement les commandements. » Rauf, qui dirige une mosquée près de Ground Zero à New York, est l’auteur de What’s Right with Islam (L’islam a du bon).

Le Dr Mahathir Mohammad, Premier ministre de la Malaisie pendant 22 ans de 1981 à 2003, a préconisé une coopération plus étroite des dirigeants politiques et religieux pour la paix. Dénonçant les interprétations radicales de l’islam qui semblent prôner la violence, il a exhorté l’islam à être une force de paix. « La paix doit prendre racine sur la terre, a-t-il dit, et cela ne peut se faire que par la foi. »

Projets sociaux

Pendant ce temps, des milliers d’étudiants avaient entamé une intense campagne d’entraide communautaire pour combattre la pauvreté et le désespoir dans la région. « Chaque jeune peut faire bouger les choses » dit le Dr The Su Thye, en sa qualité de directeur exécutif du Festival pour la Malaisie. « Quand des lycéens et de jeunes étudiants peuvent donner ne serait-ce que 10 centimes par jour, on peut dire adieu à la pauvreté une fois pour toutes. »
« Une famille unie en Dieu doit être le coup de clairon de cet âge » a dit le fondateur du Festival, le Dr Hyun Jin Moon. Plus encore que le rêve d’une famille, d’une religion ou d’une nation, c’est le rêve de toute l’humanité, et plus encore, c’est le rêve de Dieu. Si la Malaisie peut s’emparer de ce rêve, elle pourra apporter de l’espoir à toute l’Asie. »

La racine de la paix
Tan Sri Datin Paduka Zaleha Ismaïl
Co-présidente du Festival International pour la paix en Malaisie

Quand huit ministères et plusieurs agences ont donné leur appui au Festival International pour la paix, cela a ouvert les yeux à beaucoup de gens. Je sens qu’avec le soutien du gouvernement, nous pouvons accomplir beaucoup de choses. 2 500 jeunes à la fois ont pris part à nos activités de service, et veulent savoir quelle est la suite. Où aura lieu le prochain projet ? Et quand ? On dirait que l’intérêt pour la construction de la paix a pris forme à tous les niveaux de la société.

La Malaisie ne manque pas de projets pour les familles, la jeunesse et les enfants, mais nul ne les a reliés à la paix. Personne n’en a fait des éléments de construction de la paix.

Quant à la racine de la paix, il faut la chercher dans la famille. Je suis à la tête d’une agence du gouvernement, le bureau de la population nationale et du développement familial. Notre objectif premier est d’assurer des familles stables. Notre agenda est le développement familial et d’améliorer la qualité de vie, ce qui signifie essentiellement une société saine. Cette institution que je dirige peut faire beaucoup pour renforcer la structure familiale et promouvoir des initiatives de construction de la paix.

Le modèle que nous avons développé est Smart Start (bon démarrage). Les bons mariages et les familles heureuses, ça démarre avec de bons célibataires. C’est vrai que deux célibataires qui sont bien peuvent vraiment arriver à faire de bons couples et avoir des ménages heureux.

Je suis certain qu’avec le soutien des ministères de l’éducation supérieure et de l’éducation primaire et secondaire, l’initiative d’éducation du caractère peut s’implanter dans tout le pays. En fait, avant la tenue du Festival International pour la paix, l’initiative de formation du caractère de la FPU avait attiré notre attention. Avec le soutien de quelques professeurs d’université, nous l’adaptons à notre pays multiracial, multiculturel et multiethnique. Nous pensons que cela va nous apporter beaucoup.

La construction de la paix me semble promise à un bel avenir en Malaisie. Les propositions pour bâtir la paix en Malaisie ont eu un bon écho dans la population locale mais aussi chez les participants à la conférence. Les modules dont nous nous servons ont suscité un vrai engouement. Nous pouvons vraiment exporter des initiatives de construction de la paix.

Photos
L’ancien premier ministre de Malaisie, le Dr Mahatir Mohammed
L’astronaute Malaisien Datur Dr Sheikh Muszaphar Shukor avec le Dr Hyun-jin Moon
La campagne de la « puissance des 10 cents » est un effort que font les étudiants pour lever des fonds afin de soulager la faim et la pauvreté.

Citations

« La paix doit prendre racine sur la terre, a-t-il dit, et cela ne peut se faire que par la foi. Le but de la religion est préconiser la fraternité humaine et si vous êtes un frère, vous ne vous battez pas avec les autres et devez vivre en paix. » (Dr Mahatir Mohammed, Premier ministre de Malaisie, 1981 – 2003)

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La Corée peut-elle jamais se réunifier ? Ce fut la question pressante posée séparément à un foule de dizaines de milliers de personnes lors du festival international pour la paix au Yoido Plaza de Séoul, et à un parterre réduit mais influent de plus de 600 personnes à l’Assemblée Nationale de Corée.

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60 ans après sa signature, la Déclaration Universelle des droits de l’homme a plus brillé par le verbe que par les actes. Les jeunes pourraient être les vecteurs du changement et amener la paix là où leurs aînés n’y arrivent pas.

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La Fédération pour la paix universelle est profondément attristée par les pertes et toutes les victimes dans la crise actuelle dans la bande de Gaza. Les responsables musulmans, juifs, et chrétiens de l'Initiative de paix au Proche-Orient (MEPI) de la Fédération pour la paix universelle se consacrent à la construction de la paix et à la fin du cycle de violence en Israël et dans la bande de Gaza. Au milieu de la violence et du désespoir, le MEPI continue à stimuler le dialogue et la compréhension mutuelle pour rechercher les conseils de Dieu afin de résoudre ce conflit.

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Parmi les objectifs stratégiques dont la FPU a fait ses priorités mondiales, trois sont très présents au Sud Caucase.

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Toute une brochette de dignitaires religieux et politiques de différents pays ont été sous les feux de la rampe le 13 décembre 2008 devant des milliers de personnes au Quirino Grandstand de Manille. Ils ont affiché par des symboles forts leur unité pour briser les barrières culturelles afin de devenir « une grande famille en Dieu » lors du Festival international pour la paix.

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Le 7 décembre, une « course de la paix » était organisée par la FPU-Géorgie dans le cadre du festival international pour la paix avec le soutien d’un visiteur de marque : l’ambassadeur de paix russe Edouard Yakovlev, président de l’Association internationale de Super Marathon. Quelques 150 athlètes y ont pris part, dont 18 handicapés.

Comme il ne se sentait pas très bien ce matin là, M. Yakovlev a souligné qu’il n’allait courir qu’une petite distance, et une voiture le suivait de près. Or au bout de quelques centaines de mètres, une crise cardiaque l’a fauché et il est décédé lors de son transfert à l’hôpital.

Cet homme russe était venu en Géorgie pour la paix ; son T-shirt arborait les deux drapeaux russe et géorgien. Son décès a attiré l’attention des media. Le consul de Russie à Tbilisi a reçu un appel de condoléances du président du parlement géorgien. Plus tard dans la journée, les officiels géorgiens ont dit que si sa famille le souhaitait, son corps reposerait dans une sépulture au Panthéon des Héros Géorgiens.

Sa famille a toutefois souhaité naturellement un rapatriement de son corps en Russie, et les autorités locales russes ont alors fait au mieux pour faciliter le retour de la dépouille à Moscou via l’Arménie, car il n’y a plus de communication directe entre la Géorgie et la Russie.

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Avec plus de 20 000 Brésiliens de tous âges dans un stade Nelson Nilson débordant de bruit et d’enthousiasme, l’évêque Manoel Ferreira, l’infatigable promoteur et président du festival international pour la paix qui se tenait à Brasilia le 7 décembre pouvait enfin se permettre un petit sourire de satisfaction.

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Plus de 300 responsables religieux, politiques et de la société civile se sont réunis au siège de l'ONU, à New York, le 2 décembre, pour célébrer le 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme et s'interroger sur la possibilité de mieux répondre à une nouvelle vague de violations des droits de l'homme dans le monde entier. Les missions permanentes de quatre pays ont parrainé l'événement - la Guinée, l'Éthiopie, le Kenya et le Népal. M. Ricardo de Sena, directeur du bureau de liaison de la FPU auprès de l'ONU a assuré la coordination.

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Il y a huit ans, mon père, le révérend Dr Sun Myung Moon, parlant ici-même dans cette salle, a prédit que le plus grand défi pour la paix au xxie siècle, viendrait du conflit entre les religions et leurs disciples. C’est pour cette raison qu’il a poussé l’ONU à créer rapidement un « Conseil interreligieux » qui rassemblerait les dirigeants des grandes fois de notre monde.

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Plus de 300 responsables religieux, politiques et de la société civile se sont réunis au siège de l'Oraganisation des Nations unies, à New York, le 2 décembre, pour célébrer le 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme et s’interroger sur la possibilité de mieux répondre à une nouvelle vague de violations des droits de l’homme dans le monde entier.

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Solomon Islands-2008-11-29-Making Solomon Islands a Model Nation of Peace in Oceania

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« Une Famille en Dieu, c’est une devise qui nous enseigne à vivre tous en harmonie », s’exclame M. Augustine Taneko. Ce parlementaire préside le festival international pour la paix dans les Îles Salomon. Et il faut dire que le festival international pour la paix ne pouvait mieux tomber. Avec son thème « une Famille en Dieu », il a débarqué sur un archipel qui venait d’essuyer une période tumultueuse de guerre civile et d’émeutes. La capitale Honiara se remet encore des blessures de conflits ethniques entre la population indigène de Guadalcanal et les migrants de l’île de Malaita.

Le révérend Sun Myung Moon Moon a souligné le rôle exemplaire des Îles Salomon et d’autres petits Etats insulaires d’Océanie pour bâtir l’unité entre les nations du Pacifique et du monde. Le fondement spirituel préparé aux Salomon aura pesé de tout son poids dans l’attrait exercé par le festival international pour la paix, annonçant une ère d’espoir et de grands projets  dans le Bassin du Pacifique.

« Vers un nouveau paradigme de leadership et de bonne gouvernance pour le développement et la paix » : tel était le thème de la Conférence Internationale des Dirigeants, qui a réuni des dignitaires de toutes sortes pour parler et débattre des bonnes pratiques et de la bonne gouvernance qui mènent à la paix. Le Chef de l’Etat, Sir Nathaniel Waena, s’est adressé à l’auditoire composé de ministres de gouvernement et de parlementaires, mais aussi de guides religieux importants, de femmes et de responsables de jeunes.

La célébration du 29 novembre au Lawson Tama Stadium fut précédée d’un défilé emmené par la fanfare de la police et divers groupes culturels qui ont drainé des centaines de badauds, de sympathisants et de participants. Ils étaient venus voir quelques uns des groupes culturels et des formations musicales les plus populaires de la région mais aussi pour entendre des figures politiques nationales et locales parler de la signification de la journée et de l’importance pour l’avenir des Îles Salomon de ce festival.

Des équipes ont fait campagne auprès des écoles, de la presse, et de l’opinion publique en général pour leur faire connaître les activités à caractère social du festival, notamment un concours national de chanson, un programme d’assistance informatique, des projets d’entraide, et des bourses à l’Institut de Commerce et de Technologie du Queensland.

Le Festival international pour la paix a aussi déployé divers efforts de nettoyage auprès des écoles. Il s’agissait d’inculquer l’éthique d’une « vie pour les autres ». Les bénévoles qui ont pris part au nettoyages ont attiré la curiosité des habitants de Honiara, qui les ont encouragés dans leurs efforts, leur prêtant parfois main forte. Un habitant s’est exclamé en félicitant les bénévoles pour leur bon travail : « Montrez aux Honiarais comment nettoyer leur ville ! » Les écoles ont aussi invité une équipe d’éducation du caractère et de prévention du VIH/SIDA à donner des présentations afin de sensibiliser la population à des problèmes aigus qui se posent aux Salomon.

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UK-2008-11-22-Peace Festival Lifts up Spiritual Values that Promote Peace

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Le festival international pour la paix de Londres a rassemblé des ambassadeurs de paix de toute l’Europe, mais aussi d’Afrique et du Moyen-Orient. L’éventail d’activités proposé était plutôt vaste avec des colloques tenus dans les beaux quartiers mais aussi des projets sociaux dans les banlieues et un concert très remuant au ExCel Centre le 22 novembre.

Les travaux se sont ouverts le 20 novembre avec une session plénière à la Chambre des Communes autour du thème : « Nouveau Paradigme en temps de crise générale. »

Parmi les intervenants figuraient plusieurs représentants d’Europe, d’Afrique, et du Moyen Orient, sous la direction de M. Dave Anderson, député élu de Blaydon (nord est de l’Angleterre) qui venait de participer au festival international pour la paix au Kenya et qui a chaleureusement accueilli les délégués de plus de 50 pays. « Ceux qui veulent faire bouger les choses dans ce monde sont toujours les bienvenus dans cette Maison », a-t-il dit.

« Ce travail est des plus importants si nous devons trouver la paix », a précisé pour sa part dit le révérend Marcus Braybrooke, Président du Congrès mondial des fois, le premier intervenant. Nous devons répondre au vide moral qui touche notre société en plein cœur, et nous avons besoin de dirigeants dont l’humilité se reflète dans leur vie publique et privée. »

Plusieurs orateurs ont exprimé un sentiment d’urgence quant au besoin d’une approche nouvelle ou un nouveau paradigme pour un changement pacifique. M. Amjad Ali Majali, parlementaire jordanien, s’est dit vivement frustré par la lenteur du changement au Moyen Orient. « Nous devons faire un bilan franc et objectif des stratégies actuelles de paix dans notre région, a-t-il dit. Il nous faut bâtir une infrastructure pour la paix et nous devons désespérément enseigner à notre jeunesse la coexistence pacifique. En bref, il faut une nouvelle lune de paix »

« Nous sommes évidemment tous d’accord pour dire que la bonne gouvernance est désirable, a dit pour sa part S.E. Ahmed Kabbah, Président du Sierra Leone pendant huit ans jusqu’en 2007. Les dirigeants doivent toujours se dire qu’ils sont là pour servir le peuple, notamment leur équipe et leurs associés. Cela dit, faire de la bonne gouvernance un préalable absolu à l’octroi de soutien financier pour un développement pacifique n’est pas forcément la meilleure politique. »

La parole a ensuite été donnée à madame Ida Odinga ; épouse du Premier ministre du Kenya, M. Raila Odinga, elle-même préside la ligue des électrices du Kenya. « Le Kenya a vu de grands changements dans les dernières décennies, on est passés du régime de parti unique à la démocratie et au multipartisme, puis à la coalition gouvernementale actuelle. Mais après l’explosion imprévisible de violence post-électorale l’année dernière, nous réalisons que notre travail n’en est qu’à ses débuts. » Madame Odinga a aussi souligné que le travail de la Conférence Internationale de Dirigeants et le succès du récent Festival international pour la paix à Nairobi avaient aussi joué un rôle important pour stabiliser le pays.

Anton Rop, Premier ministre de Slovénie de 2002 à 2004, a parlé des nouveaux défis posés à la paix par l’actuelle crise financière générale. « Aujourd’hui le bien-être de pays entiers est menacé par ce que Warren Buffet a appelé des « armes de destruction financières massives », a-t-il dit.

Principal orateur de la session, le Dr Hyun Jin Moon a précisé : « La tâche de bâtir un monde de paix doit commencer avec des guides religieux et des personnes de foi. Mon père a toujours cru que Dieu opère à travers toutes les traditions spirituelles. Nous devons identifier, promouvoir, et célébrer nos nombreux principes communs et universels et travailler à créer une famille en Dieu, une famille à la fois. »

Conférence Internationale de Dirigeants


La Conférence Internationale de Dirigeants s’est déroulée dans la légendaire Palm Court Terrace de l’Hôtel Waldorf de Londres. Des hommes d’État chevronnés ont parlé de leurs expériences et abordé diverses situations de conflit, en espérant qu’une nouvelle génération de dirigeants profitera de leurs aperçus. Jan-Willem Bertens, qui fut ambassadeur des Pays-Bas en Amérique Centrale, a décrit le travail en coulisses pour apaiser les tensions et amener les parties en conflit à dialoguer. S.E. Alfred Moisiu, ancien président de l’Albanie, a parlé des différentes manières dont les personnes dans les Balkans ont travaillé ensemble pour dépasser les conflits historiques.

Parmi les autres orateurs, l’ambassadeur Makarim Wibisono, ancien président du Conseil des Droits de l’homme à l’ONU, et le révérend Marcus Braybrooke du Congrès mondial des Fois, ont parlé de l’élan spirituel derrière la création des Nations unies. Les jeunes représentants de six traditions religieuses ont parlé de la responsabilité particulière qu’ont les jeunes de dépasser les clivages créés par les différences rituelles, pour laisser la sagesse et les valeurs universelles de leurs religions et promouvoir les droits de l’homme et la dignité.
   
Une deuxième session est revenue sur la quête de valeurs communes en Europe tout au long de l’année 2008, désignée comme l’Année Européenne du Dialogue Interculturel. L’Iman Abduljalil Sajid, qui en est un des chargés de mission, a exhorté le public à chercher de nouvelles occasions d’échanges entre les différentes cultures.

Evénement principal


Au centre de congrès ExCel Centre, des expositions artistiques et des stands d’information ont attiré l’attention. Six ateliers thématiques se sont tenus en début d’après midi et vers 17 heures, les 3 000 places de l’auditorium ont été rapidement remplies, tandis qu’un millier de personnes supplémentaires suivaient le programme sur un écran géant dans une autre salle. Des musiciens de différents styles ont enchanté le public. En ouverture du spectacle, le mélange détonnant de tambours indiens et de cornemuse était une fusion audacieuse de rythmes asiatiques et européens. Davin Eaton a ensuite dirigé la section des cordes du Royal Philharmonic Orchestra afin de jouer la Symphonie simple de Benjamin Britten.
   
Puis le célèbre chanteur de soul anglais Ola Onabule et un chœur de la paix autrichien ont interprété avec lyrisme You Raise Me Up de Josh Groban. Da Vinci et sa formation New Generation, Dawud Wharnsby, Steve Balsamo et les Stories, la star du rap Chipmunk, et la chanteuse de R & B Patti Boulaye ont enchaîné des prestations de qualité.
   
C’est le Dr. Pieter Beelaerts van Blokland, un ancien ministre du gouvernement néerlandais qui a accueilli le Dr Hyun-jin Moon. Celui-ci a rapidement quitté la scène pour venir parler dans la foule en improvisant sur le thème « Une Famille en Dieu », un message qu’il a donné tout au long de l’année sur cinq continents. Il a appelé le public à s’engager sur la voie de l’unité interreligieuse, des valeurs familiales, et de la solidarité.

Ce discours fut suivi par une reprise de grands titres des Beatles. La musique s’est avérée irrésistible, et les gens de tous âges ont vite fait de quitter leurs sièges et de danser les uns avec les autres sur des airs mémorables. En guise de Hard Day’s Night, la soirée s’est plutôt conclue dans l’allégresse avec la nomination de nombreux nouveaux ambassadeurs de paix.

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Le dilemme est-ouest est un débat qui agite sans cesse la politique étrangère moldave. Affranchie de l’Union soviétique, mais incapable de tracer des priorités claires dans les premières années de son indépendance et de rompre avec l’ancienne mentalité, la Moldavie s’est engluée dans une interminable transition et une crise d’identité.

Dépendante de l’Est mais voulant s’ancrer à l’Ouest, la Moldavie doit concilier les deux, et c’est un défi. Comme si on était sur deux bateaux à la fois, pour reprendre une comparaison des media. La Moldavie est arrivée à un point où elle doit faire un choix. Or le choix n’est pas d’être avec l’un pour renier l’autre ; c’est plutôt d’appartenir à l’un tout en comprenant l’autre. Cette « crise d’identité » est une des principales raisons pour lesquelles le Festival International pour la paix du 9 novembre à Chisinau, la capitale de la Moldavie, était une grâce du Ciel.

Pour repérer et distinguer les efforts soutenus d’individus et d’organisations actifs dans le développement humain et la défense d’une culture de paix et de service, 250 ONG en Moldavie ont été étudiées. Les organisations les plus remarquables dans les quatre catégories suivantes ont été retenues pour une reconnaissance spéciale :

•    Famille et éducation : Sperantsa (espoir en Roumain) a fait preuve d’ingéniosité pour réhabiliter et intégrer dans l’école et la société des enfants qui ont des besoins spéciaux.
•    Construction de la paix : le fond des Enfants du Monde pour la Moldavie s’est battu pour  améliorer la vie des enfants moldaves. Le fond a été créé par deux anciens adversaires, un officier soviétique et un capitaine de l’US Navy.
•    Le développement économique durable : Perspectives nouvelles pour les Femmes, un projet lancé par USAID et WINROCK Int., a combattu les effets terrifiants du trafic humain en offrant des stages professionnels à des jeunes femmes des zones rurales socialement et économiquement vulnérables.
•    Media pour la paix : une récompense posthume a honoré Victor Mocanu pour ses efforts inlassables afin d’améliorer la vie des gens dans sa collectivité en discutant de sujets importants, en trouvant des solutions, et en les mettant sur la place publique par le biais d’une petite station de radio locale.

L’événement principal a commencé avec le message que la musique est un lien entre tous, avec l’aide de quelques paroles de John Lennon. Un public de qualité a ensuite apprécié quelques vedettes de la pop moldave qui ont chanté pour la  paix,  ainsi que des spectacles de danse traditionnels du monde entier.

Des invités enthousiastes ont fait bon accueil au discours du Dr Katsumi Otsuka, président régional de la FPU pour l’Eurasie. Le message exhortant les Moldaves à s’approprier la vision de construire « Une Famille en Dieu » dans la région était en phase avec les traditions spirituelles de Moldavie.

Tous les artistes se sont finalement retrouvés sur scène avec des bougies pour chanter le finale, « Une Famille en Dieu ». Ce moment spectaculaire s’est conclu en un lâcher émouvant de quatre colombes s’envolant dans les airs.
Le message était clair, dépassant les clivages nationaux, les religions, et les problèmes de personnalités dans un vrai exemple de paix. Les cœurs chantaient plus haut que les paroles et, dans un endroit qui reste divisé, un moment de communion a pu rassembler tout le monde.

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Notre équipe est allée à Trinidad et Tobago afin d’enseigner la formation du caractère dans l’école primaire de Saint Joseph et dans l’école communautaire de Sealots du 2 au 27 Juillet, 2008.

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Lors de ma toute dernière journée en Jamaïque, j’ai bavardé avec une dame assise dans le bus alors que je me tenais debout au-dessus d’elle, en m’agrippant à la sangle de sécurité.

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Nous, l’assemblée des dirigeants des religions du monde et des communautés de croyants, unis dans la conviction que la paix mondiale est réalisable, conscients de nos responsabilités envers cet idéal, déclarant solennellement les principes de la charte des Nations unies et de la Déclaration universelle des droits de l’homme

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Malaysia-2008-10-19-Malaysia Aspires to Be the World Capital of Peace

« L’espace a changé ma vision de la vie du tout au tout, déclare l’astronaute malais Sheikh Muszaphar Shukor devant une salle comble et attentive au stade Bukit Jalil de Kuala Lumpur lors du Festival mondial pour la paix de Malaisie le 19 octobre. Dans l’espace, je me suis senti très triste, en voyant combien notre planète est à la fois petite et parfaite. J’ai alors songé à tous les conflits et les souffrances qu’on s’inflige mutuellement. La souffrance des femmes et des enfants a commencé à me toucher de plus près, et j’ai décidé de ne pas rester les bras croisés.

Le Festival mondial pour la paix célébré à guichets fermés au stade Bukit Jalil de Kuala Lumpur
Sheikh Muszaphar et beaucoup d’autres citoyens en vue du pays étaient réunis pour célébrer le tout dernier d’une série de Festivals internationaux pour la paix et promouvoir la vision du Festival avec son slogan « Malaisie, capitale mondiale de la paix. » Un Festival coparrainé par la Fédération pour la paix universelle, le Ministère de l’Unité, des Arts, de la Culture et du Patrimoine et l’Association des Nations unies de Malaisie (UNAM).

« Notre société multiculturelle, multiraciale, et multiethnique – Malais, Chinois et Indiens – vit en paix depuis les 50 ans de notre indépendance et nous en sommes fiers », déclare Tan Sri Datin Paduka Zaleha Ismail, la présidente du Festival pour la Malaisie. Cette musulmane toute en énergie au visage rayonnant d’enthousiasme déclare que le message simple du Festival « Une famille unie en Dieu » peut aider à étendre le modèle malais à d’autres pays de la région, où les tensions raciales et religieuses tournent souvent à la violence sanglante. Il faut une nouvelle génération de dirigeants pour amener la paix » dit-elle.

Les orateurs de la Conférence internationale des dirigeants ont appelé de leurs vœux une meilleure entente entre l’islam et les autres fois abrahamiques. « Les deux grands commandements nous sont communs, a dit l’imam Faisal Abdul Rauf de l’Initiative de Cordoue : aimer Dieu, aimer son prochain comme soi-même. Aujourd’hui, c’est chacun qui est mon prochain. Mais nous ne vivons pas réellement les commandements. » Rauf, figure de proue du dialogue entre l’islam et la société américaine, dirige une mosquée près de Ground Zero à New York. Il est l’auteur du livre What’s Right with Islam (L’islam a du bon).

Le Dr Mahathir Mohammad, Premier ministre de la Malaisie pendant 22 ans de 1981 à 2003, a préconisé une coopération plus étroite des dirigeants politiques et religieux pour la paix. Dénonçant les interprétations radicales de l’islam qui semblent prôner la violence, il a exhorté l’islam à être une force de paix. « La paix doit prendre racine sur la terre, a-t-il dit, et cela en peut se faire que par la foi. »

Pendant ce temps, des milliers d’étudiants avaient entamé une intense campagne d’entraide communautaire pour combattre la pauvreté et le désespoir dans la région. « Chaque jeune peut faire bouger les choses » dit le Dr l Su Thye, en sa qualité de directeur exécutif du Festival pour la Malaisie. « Quand des lycéens et de jeunes étudiants peuvent donner ne serait-ce que 10 centimes par jour, on peut dire adieu à la pauvreté une fois pour toutes. »

Plusieurs des meilleurs artistes de Malaisie, notamment les lauréats de Malaysia Idol Danell Lee (2005) et Jaclyn Victor (2004), et Ratu Rock (Reine du Rock) Ella ont offert des spectacles gratuits au Festival et ont fait passer des annonces d’entraide dans les semaines précédant la célébration. La Royal Malaysian Air Force Band et la Troupe de danse culturelle du département malais de la culture et des arts, avec un bel éventail de jeunes artistes en vogue, ont maintenu en éveil une foule de presque 20.000 personnes.

« Une famille unie en Dieu doit être le cri de ralliement de cet âge » a dit le fondateur du Festival, le Dr Hyun Jin Moon. Plus encore que le rêve d’une famille, d’une religion ou d’une nation, c’est le rêve de toute l’humanité, et plus encore, c’est le rêve de Dieu. Si la Malaisie peut s’emparer de ce rêve, elle pourra apporter de l’espoir à toute l’Asie.

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Haute en couleur, la marche pour la paix dans l’ancienne ville albanaise de Korça de quelques 4,000 personnes aura marqué le Festival international pour la paix le 18 octobre 2008. La foule des marcheurs de paix a rejoint la salle omnisports pour l’événement principal. Le maître de cérémonies, Dhimiter Orgocka, musicien et producteur de renommée nationale les y a accueillis, et a fait vibrer les cœurs par ses appels à la paix.

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L’idée de faire partie d’un grand rassemblement global pour la paix séduit évidemment dans des pays encore en voie de développement, ou confrontés aux défis de la guerre ou de la violence. Mais qu’en est-il des pays du premier monde, peut-être plus installés, voire satisfaits de la façon dont les choses se passent pour eux ?

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