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Assainir le fleuve Nairobi
Le 12 juillet, des volontaires du Festival mondial pour la paix au Kenya ont nettoyé les berges du fleuve Nairobi de leurs déchets, sur une longueur de 300 mètres.
M. Parel : Un Million d’actes de service et de gentillesse
Festival mondial pour la paix à Asunción
Dans le stade historique Club Olimpia plein à craquer pour le Festival mondial pour la paix, une foule énergique de 25 000 personnes salue de ses cris déchaînés et prolongés le Dr Hyun Jin Moon.
N.P. Jain - un amour d’Ambassadeur de paix
Mon père est diplomate de profession. Mais c’est avant tout un vivant exemple d’intégrité et de maturité. Il en faut pour promouvoir la paix. Un leitmotiv traverse sa vie : la certitude que la non-violence est un outil puissant pour arriver à la paix durable aux plans individuel et collectif.
La Voie du thé
Construire la paix par la guérison sacrée
Amener les principes de paix en Iraq
H. Lini : La paix dans le bassin du Pacifique
Quand le Dr Moon dit que la paix mondiale commencera dans le bassin du Pacifique, il touche en moi une corde sensible. Cette idée vient de Dieu et je crois moi aussi qu’une union regroupant toutes les nations du Pacifique peut être un modèle de paix et d’harmonie qui assurera la paix pour toute l’humanité. Cette grande vision est de nature à inspirer les dirigeants et les peuples de toute la région du Pacifique.
Sommet pour la paix mondiale les dirigeants du monde promettent la paix lors du sommet de Séoul
Deux cent vingt dirigeants du monde, et notamment des Premiers ministres, des présidents, des ministres d’État, des diplomates et des responsables civiques et religieux, ont pris part au troisième Sommet pour la paix mondiale parrainé par la Fédération pour la paix universelle à Séoul, en Corée, du 9 au 13 février 2008.
H.J. Moon : L’humanité, une famille unie en Dieu
Au Paraguay - un appel au développement et à la paix dans les Amérique
« Transformez vos sociétés » aime répéter Neil Bush. Le frère du Président George W. Bush, avait fait le voyage à Asuncion avec d’autres personnalités éminentes. La capitale du Paraguay accueillait une Conférence internationale pour dirigeants du 27 au 29 février 2008.
M.P. Ogego : Passons aux actes
Les problèmes n’ont pas manqué depuis 25 ans. Des politiciens qui veulent se mettre en avant peuvent manipuler les groupes ethniques et les dresser les uns contre les autres. Il faudra du temps pour réparer. Pour commencer, il faut sensibiliser les gens à l’histoire et à la situation du Kenya.
Conférence pour la paix au Kenya œuvrer à la réconciliation et au pardon
Le 18 mars 2008, les parlementaires kenyans se mettaient d’accord pour donner le poste de Premier ministre du Kenya au dirigeant de l’opposition, Raila Odinga. Le vote a été précédé d’un lobbying intense où des responsables de la société civile, des groupes religieux et des missions diplomatiques au Kenya ont œuvré pour que le Kenya retrouve la stabilité économique et soit de nouveau un havre de paix en Afrique de l’Est.
N. Mehta : Nous avons été comblésau plus haut point
Nous sommes réunis ici aujourd’hui pour célébrer la paix. Laissez-moi souligner que, si c’était possible, nous n’aurions même pas envie de revenir sur les sinistres événements qui viennent de défigurer notre beau pays.
Un jour de paix au Kenya
En réponse à la crise récente au Kenya, la FPU-Afrique a réuni quelques 800 participants du Kenya au Centre de conférence international Kenyatta à Nairobi pour tenter de voir comment le noyau de valeurs et de principes, ainsi que les programmes de la FPU pouvaient aider à résoudre la crise que le Kenya vient de connaître.
Fresque de la paix au Liban - une vision partagée de la paix
Sommet des Amériques : Une nouvelle vision de paix pour les Amériques
Un Sommet des Amériques a réuni à Washington, du 28 avril au 2 mai 2008, 160 délégués de 32 pays d’Amérique du Nord et du Sud. Il s’agissait de cerner les chances et les obstacles pour des liens meilleurs dans l’hémisphère. On trouvait parmi les congressistes six anciens chefs d’État et de gouvernement, quatre présidents de parlement en fonction, 27 parlementaires, des membres du corps diplomatique, diverses autorités religieuses, et des responsables de mouvements de femmes et de jeunesse.
Entre les réels espoirs nés de l’élection de nouveaux gouvernements dans plusieurs pays, et la crainte d’un risque de déstabilisation par des mouvements populistes, les participants étaient devant la difficile tâche d’examiner les nouveaux paradigmes de leadership et de développement.
Certains orateurs ont proposé que la région s’engage sur la voie de la paix par une croissance économique soutenue accompagnée d’un vrai développement humain. Le meilleur moyen d’arriver à une croissance durable dans nos pays, devait dire Lilian Samaniego, une sénatrice du Paraguay, est la coopération internationale. Cette collaboration doit impliquer les pays d’Amérique latine eux-mêmes ainsi que nos voisins d’Amérique du Nord et nos amis européens, avec lesquels nous partageons de profonds liens historiques et culturels. »
Peter Montoute, Vice Premier ministre de Sainte Lucie, a dit que les États caraïbes avec leur expérience en matière de droits de l’homme, leur respect de l’État de droit, et leurs alternances politiques en douceur peuvent avoir un rôle positif dans les rapprochements susceptibles de s’établir dans la région.
Les extraits de six discours que nous publions ici reflètent une diversité de contextes et d’expériences mais traduisent une communauté de vision pour promouvoir ensemble la paix et le développement.
L’événement faisait partie d’une série de Conférences internationales de dirigeants de la FPU, conçues pour un examen approfondi des valeurs spirituelles et culturelles partagées qui pèsent le plus pour le changement. La FPU y présentait les points forts de son programme d’Éducation à la paix : le changement durable passe par des familles solides, l’unité entre les dénominations, et un engagement sans faille à l’intégrité personnelle et à la maîtrise de soi.
Un des moments forts du colloque de trois-jours fut un vol en charter pour visiter la bibliothèque présidentielle George Bush de l’Université A & M du Texas (TAMU) de College Station. Rénovée il y a peu, la bibliothèque nous fait pénétrer dans l’intimité de la longue carrière publique de l’ancien président. Ce fut d’un grand intérêt pour de nombreux délégués d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud chez qui l’attachement de la présidence Bush à la région a laissé un fort souvenir.
« Nous croyons que des groupes de dirigeants politiques, religieux et civils comme ceux qui sont réunis ici pour tisser de nouveaux partenariats détiennent la clé d’une paix durable, a dit le Dr Thomas Walsh, secrétaire général de la FPU. Les dirigeants ne doivent pas agir comme les frères querelleurs qu’ils ont parfois été lorsqu’ils étaient aux affaires, mais avec sagesse et impartialité se comporter davantage comme des parents pour leurs nations. »
« Bien sûr, certains peuvent douter que la paix soit possible », a dit le Dr Hak Ja Han Moon dans ses propos de clôture. Mais quand on veut, on peut, surtout si c’est la volonté de Dieu ! »
F. Gonzalez : L’art de Gouverner l’espace public
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Un Sommet des Amériques a réuni à Washington, du 28 avril au 2 mai 2008, 160 délégués de 32 pays d’Amérique du Nord et du Sud. Il s’agissait de cerner les chances et les obstacles pour des liens meilleurs dans l’hémisphère. On trouvait parmi les congressistes six anciens chefs d’État et de gouvernement, quatre présidents de parlement en fonction, 27 parlementaires, des membres du corps diplomatique, diverses autorités religieuses, et des responsables de mouvements de femmes et de jeunesse. Nous reproduisons ici quelques extraits de l'allocution présentée par l'ancien Premier ministre espagnol.
La politique est l’art de gouverner l’espace public que nous partageons – au niveau municipal, national, ou régional. Les dirigeants qui emportent la majorité des suffrages doivent arbitrer une pluralité d’opinions. Les peuples d’Amérique latine et des Caraïbes sont maîtres pour établir des partis politiques en tout genre, même si leurs adhérents tiennent à peine dans un taxi. Le hic, c’est qu’on doit gouverner pour ceux qui ont voté pour nous ainsi que pour ceux qui ne l’ont pas fait. Polariser le pays, jouer l’équipe A contre l’équipe B, c’est trahir l’autorité morale.
Le sentiment d’identité des gens s’est diversifié. On dit par exemple que l’identité de l’Union européenne est judéo-chrétienne, mais on ne sait comment gouverner l8 millions de musulmans qui vivent en Europe ainsi que les juifs qui continuent d’habiter l’Europe depuis la deuxième guerre mondiale.
Mon pays m’a chargé d’une mission impossible durant la guerre en Yougoslavie. J’avais vécu la moitié de ma vie en dictature et la moitié en démocratie. Je sais que la démocratie ne s’impose pas par des chars et des fusils. Mes amis qui étaient nés dans des pays où l’on a connu la démocratie sur plusieurs générations voulaient que Milosevic respecte les minorités, mais comment voulez-vous respecter les minorités quand vous n’êtes pas prêts à respecter le vote de la majorité ?
La plupart des gens en Yougoslavie sont des Slaves du Sud. Certains se définissent comme des chrétiens orthodoxes, d’autres comme des catholiques, et d’autres encore comme des musulmans. Mais quand la guerre a éclaté, chaque groupe s’est trouvé coincé et s’est détruit en excluant les autres. On vous disait que si vous n’étiez pas catholique, vous n’aviez pas le droit d’être Croate ; si vous n’étiez pas orthodoxe, vous n’aviez pas le droit de vous appeler Serbe ; et si vous n’étiez pas musulman, vous n’aviez pas le droit d’être Bosniaque.
Les sociétés vont vers plus de pluralisme quant au sens de l’identité et de l’appartenance de tous – même quand ils sont de religion ou de groupes ethniques identiques et parlent la même langue. Il faut gouverner cette diversité d’appartenance. L’art de gouverner est d’amener les gens à ne pas se tuer les uns les autres, et à avoir un minimum de respect les uns pour les autres. Les dirigeants ont en outre besoin d’un projet avec lequel les divers peuples peuvent s’identifier et avoir un intérêt partagé. Il peut y avoir une pluralité d’idées, mais tous doivent se rallier à un projet commun.
On dira : plus le niveau culturel est élevé, plus on a de chances d’adhérer à la paix et à la démocratie. L’Allemagne était d’un haut niveau de développement culturel, scientifique, technologique, musical et artistique, mais elle a déclenché deux guerres mondiales au vingtième siècle.
L’éducation à la paix ne se limite pas au droit de vote. Le droit de vote est un élément nécessaire en démocratie mais pas suffisant. Le chef est légitimé par le vote, pas par les bottes. La démocratie seule garantit que si les dirigeants agissent mal, le peuple peut les éconduire. Elle ne garantit un bon gouvernement qu’à long terme. Il faut progresser sans cesse et faire les choses sur le long terme.
C. Shapiro: ¡Viva la Evolución ! dans l’Amérique latine
Aujourd’hui je veux vous proposer un nouveau slogan pour l’Amérique latine : non pas ¡Viva la révolución ! mais ¡Viva la evolución ! C’est en effet, je pense, ce qui s’est passé ici, et nous autres dans le monde développé n’y avons pas prêté attention. Pour autant que les media aux États-Unis traitent de l’Amérique latine, ils ont tendance à privilégier Fidel Castro, Hugo Chavez—des personnages pittoresques qui font l’actualité. Mais alors même que le public aux États-Unis ne s’intéressait pas assez à l’Amérique latine, elle était le théâtre d’importantes transformations.
L’Amérique latine et les Caraïbes ont joui d’une croissance économique soutenue, avec en prime un renforcement et une consolidation de leurs institutions démocratiques. Le Brésil est le plus grand pays d’Amérique latine, avec une des plus fortes économies du monde. En 2007, sa croissance économique a dépassé les 5%, attirant près de 35 milliards de dollars de nouveaux investissements étrangers. Le Mexique a eu une croissance de 5 % l’année dernière. Malgré une économie plutôt modeste, le Chili a aussi eu une croissance de 5 %, mais la réduction de la pauvreté y est la plus forte. Quand la démocratie fut restaurée en 1990, 47 % des citoyens chiliens vivaient sous le seuil de pauvreté au Chili. En 2006, le taux de pauvreté y dépassait à peine les 13 %. C’est extraordinaire. C’est rapide, et on en a besoin dans toute l’Amérique latine et les Caraïbes.
Le Brésil, le Mexique, et le Chili sont évidemment très différent l’un de l’autre. Ils ont leurs propres caractéristiques, et la raison de leur bonne tenue est qu’ils partagent une politique économique et sociale cohérente et stable. Depuis 1990, le Chili a eu quatre présidents différents. Depuis 1992, le Brésil a eu deux présidents, de bords politiques différents. Depuis 1995, le Mexique a eu trois présidents différents et deux partis très différents ont dirigé le gouvernement.
Au Brésil, au Mexique, et au Chili, les classes moyennes frôlent les 50% de la population. Quand j’en parle dans nos débats aux États-Unis, je dis que nous devons les comparer à l’Espagne, l’Italie et la Grèce de la fin des années 1960 et du début des années 1970 quand elles étaient au seuil d’un grand saut en avant tant dans leurs économies que dans le développement démocratique.
Je suis convaincu que le Pérou, la Colombie et le Panama vont arriver à reproduire ce qu’ont fait le Brésil, le Mexique et le Chili. L’année dernière, la croissance était de 7,8 % au Pérou, de 7,2% en Colombie, et le Panama faisait un extraordinaire 9 %.
Il est clair que les États-Unis ne peuvent se prévaloir de qui s’est passé dans ces trois pays, encore que nous y avons notre part. Et les États-Unis ne peuvent manifestement pas résoudre les problèmes de chaque pays. Seuls les citoyens de vos pays sauront résoudre ces problèmes. Mais nous pouvons aider. L’Union européenne peut aider. Les accords commerciaux servent à cela.
Charles Shapiro est le Coordinateur en chef du Groupe de Travail pour les accords de libre échange de l'hémisphère occidental, Département d'État des États-Unis
J.F. Quiroga: ¡Viva la Intégración ! dans l’Amérique latine
Une séance aux côtés de Felipe González, c’est un vrai bonheur. J’ai connu l’ex Premier ministre d’Espagne quand il était un simple ministre de gouvernement, et je lui ai dit alors que quand j’aurais mûri, je voulais être comme Felipe González. Je ne suis pas arrivé jusque là, mais je me réjouis d’être assis près de lui.
Je salue cette rencontre, cette riche combinaison de nations de cultures et d’âges, d’intellectuels et de responsables sociaux et politiques ; je crois qu’il n’y a jamais eu de réunion aussi riche que cette rencontre hémisphérique parrainée par la Fédération pour la paix universelle. En ce premier jour de mai, je voudrais reprendre le mot de l’ambassadeur Shapiro : « Vive l’évolution ! » J’ajouterais : vive l’intégration de nos pays et de nos peuples pour pouvoir travailler ensemble.
Les peuples de nos pays ne doivent pas perdre leur citoyenneté quand ils fuient vers les États-Unis ou l’Europe pour améliorer leur situation économique. Nous sommes tous des êtres humains. Les droits civiques et l’intégration n’ont pas de frontières. Si le discours du Parti Républicain sur l’immigration se poursuit encore quelques mois, le mur entre les États-Unis et le Mexique dépassera les 40 mètres de haut.
On me demande qui est mon favori pour les primaires américaines. J’attends un président qui peut s’occuper de l’immigration. Mais l’immigration n’est pas un problème touchant les ressortissants des Caraïbes et de l’Amérique latine aux États-Unis ; ça touche aussi à la façon dont nous traitons les Boliviens en Argentine et les Nicaraguayens au Costa Rica, les Paraguayens en Espagne. Pourquoi ne pas pratiquer ce que nous prêchons ? Nous demandons à l’Espagne et aux États-Unis de bien traiter les immigrants, mais nous ne sommes pas prêts à le faire dans nos pays.
Je me dis que le potentiel économique des versements – les travailleurs qui envoient de l’argent des États-Unis en Amérique latine— est immense. C’est un énorme potentiel pour le développement économique de nos pays, qui devrait faire partie de l’agenda de l’intégration. Je vais lutter contre le trafic de drogue, je vais travailler sur des accords commerciaux. C’est une initiative pour les Amériques, et peut-être que dans ce processus nous demanderons à Felipe González de nous aider. Les Européens lui ont demandé d’ébaucher un nouveau plan pour l’intégration économique de l’Europe, alors pourquoi ne pas lui demander de nous venir en aide ?
En conclusion, il y a certaines menaces et quelques grandes opportunités. Nous devons créer un agenda pour l’hémisphère. Il devrait à mon sens reposer sur des valeurs partagées. Nous avons de belles montagnes des Andes, et en gravissant ces montagnes, nous voyons le soleil briller — comme l’économie — s’il fait beau, alors nous nous sentons grands. Le choses les plus importantes que nous devons ramener de ce sommet sont des accords. Il nous faut développer un agenda d’intégration.
Ne vous servez pas des pauvres pour atteindre le pouvoir. Nous devons changer les conditions sociales sans haine ni revanche. Nous devons nous intégrer pour que notre pays puisse s’améliorer et se développer. Nous protégerons nos libertés. Ne faites pas un millefeuilles de lois avec une montagne de régulations qui étouffent l’esprit. Il nous faut avoir l’ouverture, le dialogue religieux, l’intégration religieuse, l’intégration économique, et l’intégration politique. Même dans nos pays, nous ne parlons pas tellement de ces choses aujourd’hui.
Le président Sanguinetti disait hier que l’esprit déplace les montagnes. Je suis heureux si l’esprit et les valeurs partagées nous aident à franchir les sommets. Merci beaucoup.